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quand des abus de biens sociaux entrainent un harcèlement caractérisé accueil a propos la journaliste créé par brad552 le 11 oct 2015 | dans : non classé octobre 2015 blog,mon exu toire, je t’ai laissé en sommeil plus de quatre années. non pas que tu ne m’étais plus nécessaire, mais parce que je faisais un blocage dans mon récit, au moment où ma vie professionnelle a basculé. trop de souffrances, de souvenirs douloureux. peut-être aussi , inconsciemment, parce que légalement il m’est interdit de me confier, cela serait préjudiciable pour mon ancienne entreprise. toi tu es virtuel, notre relation est autorisée. tu ne seras sans doute jamais lu, ou seulement par des personnes non concernées. il n’y aura pas de vagues. hélas, j’aimerais tant hurler, même six ans après les faits. des cauchemars troublent encore mes nuits. il y a deux ans, j’ai rencontré mon ancienne patronne dans un super marché. elle a, m’a-t-on répété, été surprise de ma réaction. l’apparition soudaine du diable ne m’aurait pas plus effrayée. peut-être parce qu’ils n’ont fait longtemps qu’un. si je reviens vers toi aujourd’hui, mon blog, c’est parce qu’il s’est passé quelque chose qui m’a bouleversée. je suis allée à un salon du livre dans le but de rencontrer une journaliste qui a écrit un livre sur la vie des ouvriers en usine. son livre ne m’avait pas spécialement touchée, je ne m’identifiais pas aux personnes dont elle racontait le quotidien. la pénibilité du travail est surtout physique dans l’usine, mais il existe une solidarité sur les chaînes et les travailleurs font bloc, surement grâce à la force du syndicalisme. l’employé de bureau, lui peut souffrir moralement, subir une situation, être sous le joug de chefs omnipotents, il est seul dans l’arène. ses collègues ne bronchent pas, ils craignent pour leur poste. mais quelque soit le lieu d’activité, les travailleurs peuvent connaître l’angoisse, la crainte, l’oppression, les brimades, les humiliations. le livre de cette femme m’a été utile parce qu’il m’a fait réaliser que l’on peut vivre dans une entreprise en ignorant son fonctionnement. elle est comme un corps humain, avec sa tête, ses membres, ses organes, ses défauts et ses maladies aussi. la communication se passe plus ou moins bien entre eux. souvent les différents facteurs s’ignorent, n’imaginent même pas le rôle, l’état de ceux qu’ils frôlent quotidiennement. dommage, une fluidité, une unité ne peut être que positive pour une entreprise comme pour le corps. dans la file d’attente, parmi les personnes qui gravitaient autour de l’écrivain, il y avait surtout des ouvrières. elles manifestaient leur colère. des passages du livre les avaient blessées. la journaliste se défendait sereinement. il est vrai que l’on ne peut pas raconter une expérience en tronquant la réalité, en masquant les travers et en ne servant que de la guimauve. j’ai demandé à la journaliste une dédicace à mon nom, à ceux de mes anciens collègues, à la mémoire de l’un deux et fait rajouter ces quelques mots: il était autrefois un restaurant….c’était très dur pour moi. la plaie était ré ouverte et je devais respecter l’omerta. l’ex infirmière de l’entreprise attendait son tour. elle s’est approchée, m’a frotté le dos pour me consoler et a expliqué mes larmes en disant » elle se rappelle son collègue décédé « . elle a gommé la vrai raison. elle sait tout de ce que nous avons enduré, peut être qu’elle aussi est tenue au secret. voila mon blog , désolée de t’avoir plombé. je t’ai habitué à des propos plus enjoués. pas de commentaires » -- les années de pain blanc créé par brad552 le 17 juin 2011 | dans : sociã©tã© santã© ma période d’essai achevée, j’ai quitté mon petit meublé pour m’installer dans un confortable t2 récent. nous étions plusieurs salariés de l’entreprise à habiter dans ce complexe immobilier. nous avons vite crée des liens extra-professionnels. mes nouveaux amis m’ont aidée à m’insérer dans cette société où l’on disait que y travailler deux ans revenait à travailler 20 ans ailleurs. au fil des semaines, les employés sont venus de plus en plus nombreux manger au restaurant. il fallait faire deux services ordinaires en plus des invités. ils faisaient la queue dans l’escalier d’accès. j’ai demandé à bénéficier de l’aide d’une serveuse à mi-temps. une ouvrière d’usine m’a alors prêté main-forte en remplacement de la secrétaire. a noël, nous faisions un repas gratuit pour les usagers. la première année, j’avais réquisitionné ma plus jeune soeur. nous nous étions levées à 6h00 pour préparer les plateaux de fruits de mer (tourteaux, langoustines, etc), la gigue de chevreuil sauce grand veneur et sa garniture (barquettes d’airelles , fagots de haricots, marrons, frites). la pâtisserie était livrée par le boulanger attitré de l’entreprise. nous avons régalé les 45 convives (super heureux), fait la plonge à la main, nettoyé les locaux. en remerciement, la fille du patron m’a dit que je pouvais offrir un morceau de gâteau à ma soeur. nous avons quitté les lieux vers 20h30, dégoûtées et fourbues. pour couronner le tout, ma courroie de distribution a laché sur la voie express. c’en était fini du « bon réveillon ». le noël suivant, j’avais 73 réservations. le pdg à lui même ouvert les huîtres avec son état-major. nous avons bu le champagne dans des gobelets en plastique. bonne humeur et bonne franquette. la fin d’une époque. bien sur, il y avait souvent des coups de collier à donner, mais la relation était correcte et courtoise avec ma supérieure, la fille du pdg, et j’étais motivée. je travaillais dans des conditions tout à fait normales. hélas, après deux ans de collaboration, cette personne à quitté l’entreprise pour fonder une famille dans une autre région. une responsable de la communication a alors été nommée pour gérer le restaurant. ma serveuse est passée à plein temps. nous devions mémoriser et appliquer des fiches de travail, rester distantes avec les convives. elle voulait faire de la « cantine » une cafétéria modèle. ce noël là, j’étais presque de la fête. il y avait au menu du ragoût de homard préparé par son compagnon, traiteur en l’occurrence. son ambition était grande et petit à petit elle grignotait la place du bras droit du patron. c’était se mesurer a plus fort qu’elle, carrément à l’éminence grise de la boîte. mais les rumeurs de bas-étages qui ont circulé sur cet homme ne sont pas parvenues à le déstabiliser. au bout d’une année, elle a été licenciée pour une faute de frappe : elle avait parait-il tapé un w au lieu d’un v. en ce temps là, les licenciements allaient bon train : un ouvrier meneur d’hommes qui donnait du fil à retordre s’est, dit-on, vu sanctionner pour s’être garé sur une place réservée (il n’avait pas de permis) . par la suite le restaurant est entré dans une période de transition. mon chef suprême était le bras droit du patron. il a favorisé la zizanie entre la serveuse et moi . finalement celle-ci a été licenciée pour insubordination, et remplacée par une autre ouvrière de l’usine. baptisons la » reine » parce que bientôt elle va se mesurer à une autre abeille dans la ruche. un combat , le mien aussi, qui va durer 16 longues années. 1 commentaire » -- le sial créé par brad552 le 17 juin 2011 | dans : sociã©tã© santã© le salon international de l’alimentation, le rendez-vous mondial des acteurs de l’agro alimentaire…..immense salon à villepinte (paris nord).il a lieu tous les deux ans. les stands rivalisent en grandeur, en beauté, saveurs, exotisme, nouveautés ……une vitrine fantastique pour les industriels, un terrain de chasse fabuleux pour les commerciaux, un sacré coup de collier mais une bouffée d’oxygène pour les monteurs de stand, du stress pour les hôtesses . des courbettes, beaucoup de courbettes pendant cinq jours. en costume, en tailleur ou en uniforme, on subit une fouille minutieuse à l’entrée, on se perd, on se croise dans les allées des cinq halls , avant de pousser un ouf! de soulagement en découvrant le stand de l’entreprise …. »e.t maison ». le notre